Mar 19, 2018

‘C’est la vie!’, la humanidad detrás de cada acción

Una unión de almas en un único fin, el apoyo y la alegría espontánea y desinteresada

Max Angély (Jean-Pierre Bacri) nunca pensaría que la organización y el trascurso de los acontecimientos de una boda podrían desembocaría en semejante descontrol. ‘C’est la vie!’ es una comedia dramática dirigida por Oliver Nakache y Eric Toledano. Una película cuya comparación con alguna de su género es inadmisible, a pesar de que el tema no sea una novedad. Ácida y ocurrente supera los límites de la risa, crea personajes redondos con vidas propias y evidencia las emociones, otorgando verdad y realismo.

El protagonista tiene una empresa de organización de bodas. El largometraje narra una de ellas. Acontece en un castillo del siglo XVII donde se juntan, entre otros, camareros rebeldes, un novio egocéntrico y exigente, un cuñado sin los pies es la tierra o un cantante incomprendido. Con ellos, con su casi inminente pero no claro divorcio y con una relación matrimonialmente que pende de un hilo tiene que lidiar Max en el día de su cumpleaños.

Un retrato de un enlace que trata sin profundizar en demasía el esfuerzo realizado por el pequeño empresario. Sin trasmitir una moraleja clara, manifiestan los efectos inesperados que un individuo puede provocar en los demás. Esto se ve reflejado en la eterna retahíla de un novio cuyo discurso está creado para ocultar su miedo al anonimato, pero que en realidad demuestra su necesidad de atención.

Por otro lado, los personajes denuncian las diferencias entre clases despreciando lo que  se entiende como normal o adecuado. El novio impide al cantante que incite a los invitados a agitar sus servilletas, esa actitud no concuerda con su estatus social. Petición a la que el Cobain frustrado no atiende. Las servilletas al aire conforman una unión de almas en un único fin, el apoyo y la alegría espontánea y desinteresada. 

La intención escondida de la pareja de directores también se revela en los dilemas morales que ponen sobre la mesa. ¿Los seres humanos nos podemos clasificar como malos o buenos?, ¿es Max una mala persona por serle infiel a su pareja?, ¿realmente el espectador se queda con ese detalle, o cuando conoce la complejidad del individuo y se aleja del prejuicio es capaz de relativizar la situación?

La humanización de los actos es el logro más importante del largometraje. Demostrar que clasificar a los individuos en dos extremos no es completamente válido. Las personas pueden ser buenas y actuar mal. Los miedos son motores silenciosos que provocan eclosiones incontrolables. Y comprenderlo es una de las pocas maneras para lograr superar el rencor y así perdonar. Las segundas oportunidades no siempre son malas.

Alba Ariz Rodríguez

‘C’est la vie!’ the humanization of each action

A merge of souls whose aim is the support and the spontaneous and generous join

Max Angély (Jean-Pierre Bacri) wouldn´t think that a wedding and its organization could end in that chaos. ‘C’est la vie!’ is a dramatic comedy directed by Oliver Nakache and Eric Toledano. A film whose comparison with some of it genre is unacceptable, although the topic is not new. Acid, witty and clever, it surpasses the limits of laugh, creates complex characters with own lives and shows the emotions, giving truth and realism.

The principal actor is a wedding planner. The movie is about one of them. It happens in a castle of the XVII century where a rebel waiter, an egocentric and strict boyfriend, a distracted and peculiar brother-in-law and a misunderstood singer, appears. Max has to deal with an almost clear and evidence divorce and wit an extramarital relationship in troubles the day of his birthday.   

A portrait of a wedding that treat without delve into in the effort of a small businessman. Although it hasn´t got a moral, it expresses the unexpected effects that someone can cause in the rest. This is exhibited in the groom whose eternal discourse is created for hide his fear to the anonymity, but it makes his necessity of attention public.

On the other hand, the characters exhibit of the differences between social classes disregarding the issues that are not understand like right or normal: the bridegroom says to the singer not to incite the guests to shake their serviettes, that attitude don´t concur with his status in society. But the frustrated Cobain doesn´t attends the petition. The stirring of the napkins conform a merge of souls with an only aim, the support and the spontaneous and generous join.

The hided intention of the couple of film directors is revealed on the moral dilemmas that appears in the movie. Are the human being bad o good?, is Max an evil person for being disloyal to his wife?, actually the spectator internalizes that detail or, when he knows the complexity of the individual and moves away of the prejudice can relativized the situation?

The acts humanization is the most important achievement of the film. They demonstrate that classify people in two extremes isn´t completely  acceptable. Someone can be a good person and act bad. The fears are quiet motors causes of uncontrollable crash. Understanding that it is one of the ways for overcome resentment and then, forgive. Second opportunities aren´t always a wrong idea.

Alba Ariz Rodríguez

 « Le sens de la fête » l'humanisation derrière chaque action

Une union d'âmes Une union d'âmes dans un seul but, un soutien et une joie spontanée et désintéressée.

Max Angély (Jean-Pierre Bacri) n’aurait jamais imaginé qu'un mariage et son organisation puissent aboutir à un tel chaos. « Le sens de la fête » est une comédie réalisée par Oliver Nakache et Eric Toledano. Un film qui ne peut être comparé à aucun autre de ce genre, même si le sujet n'est pas nouveau. Acide, spirituel et intelligent, il dépasse les limites du rire, crée des personnages complexes avec leurs propres vies et montre les émotions, donnant vérité et réalisme.

L'acteur principal a une agence d’organisation de mariage. Le film raconte l'un d'entre eux. Il a lieu dans un château du XVIIe siècle qui réunit entre autres un serveur rebelle, un petit ami égocentrique et exigeant, un beau-frère qui n’a pas les pieds sur terre et un chanteur incompris. De plus, Max, le jour même de son anniversaire doit faire face à un divorce imminent mais pas encore effectif avec une situation conjugale qui ne tient qu’à un fil.

Un portrait d'une union qui traite sans trop approfondir l'effort fait par le petit entrepreneur. Bien qu’il n’y ait pas de morale, il met en évidence les effets inattendus qu'un individu peut provoquer chez les autres. C’est mis en lumière à travers la sempiternelle litanie d'un fiancé dont le discours a pour but de cacher sa peur de l'anonymat, mais qui montre en fait son besoin d'aide.

D'autre part, les personnages montrent les différences entre les classes sociales en ne prenant pas compte ce qui est considéré comme normal ou approprié : le marié empêche le chanteur de demander aux invités à secouer leurs serviettes, cette attitude ne correspond pas à son statut social dans la société. Demande à laquelle le Cobain frustré ne souscrit pas. Les serviettes s’agitant dans l'air donnent forme à une union d'âmes dans un seul but, le soutien et la joie spontanée et désintéressée.

L'intention cachée du couple de réalisateurs se révèle aussi dans les dilemmes moraux qu’ils mettent sur la table. Pouvons-nous classer les êtres humains comme mauvais ou bons ? Max est-il une mauvaise personne parce qu'il est infidèle à sa femme ? Le spectateur reste-t-il vraiment sur ce détail ou, quand il connait la complexité de l'individu, prend-il de la distance avec ses préjugés, est-il capable de relativiser la situation ?

L'humanisation des actes est la réussite la plus importante de ce long métrage. Démontrer que classer les individus en deux extrêmes n'est pas véritablement pertinent. Les gens peuvent à la fois être bons et agir mal. Les peurs sont des moteurs silencieux qui causent des surgissements incontrôlables. Et les comprendre, c'est l'une des rares façons de surmonter le ressentiment et ensuite, pardonner. Les secondes chances ne sont pas toujours de mauvaises idées.

Alba Ariz Rodríguez
Traduction: Vincent Brunau